Un virage est pris pour le dépistage de la COVID !

Un virage est pris pour le dépistage de la COVID !

Tous les mĂ©decins peuvent par eux-mĂȘmes en 15 minutes savoir si leur malade est porteur ou non du virus !

Le dĂ©pistage des porteurs sains de la Covid est essentiel. Les tests virologiques RT-PCR sur prĂ©lĂšvement nasopharyngĂ© sont pratiquĂ©s surtout par les anxieux qui inondent les laboratoires ( taux de positivitĂ© de 2 % Ă  20 % ) bien que ces tests soient contraignants et les rĂ©sultats obtenus jusqu’à 15 jours aprĂšs
 La rĂ©alisation massive de tests virologiques RT-PCR sur prĂ©lĂšvement nasopharyngĂ© est impossible et ses rĂ©sultats trop tardifs pour juguler l’épidĂ©mie, donc cette technique Ă©tait inutile pour dĂ©pister et isoler les porteurs du virus.

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Honni soit qui comme au Mali pense!

Honni soit qui comme au Mali pense!

Honni soit qui comme au Mali pense!

 

Le coup d’État qui s’est produit au Mali, m’amĂšne Ă  faire plusieurs constats. Cet Ă©vĂšnement qui pourrait paraĂźtre anodin parce que ne concernant qu’un pays africain en proie Ă  une guerre interne et subissant un dĂ©veloppement bridĂ©, est en fait trĂšs exemplaire des rapports entre un pouvoir, un peuple et une armĂ©e. Un pouvoir corrompu, Ă©loignĂ© de la population, incapable de gĂ©rer la situation conflictuelle et liĂ© Ă  des intĂ©rĂȘts claniques, n’a pas rĂ©sistĂ© Ă  cette union, si Ă©trange, aux yeux de certains politiques français, entre le peuple et son armĂ©e. Dans une ambiance anarchique, l’armĂ©e comme le disent les journalistes et les politiques, chez nous, a « pris ses responsabilitĂ©s ». Pourtant ce pouvoir dĂ©chu Ă©tait issu d’élections dĂ©mocratiques selon les canons de la culture europĂ©enne actuelle.

J’insiste, une fois encore nous sommes, en fait, confrontĂ©s Ă  la diffĂ©rence de nature entre lĂ©galitĂ© et lĂ©gitimitĂ©. Ibrahim Boubacar KeĂŻta a bĂ©nĂ©ficiĂ© de ce que Bernard Lugan nomme « l’ethno-mathĂ©matique ». Il s’est cru investi d’une autoritĂ© incontestable. Or, nul politique ne peut se permettre d’agir contre un courant de pensĂ©e important quand son Ă©lection n’associe pas lĂ©gitimitĂ© et lĂ©galitĂ©. En Afrique, la composition des États est telle qu’elle engerbe de nombreuses ethnies. C’est bien connu. DĂšs lors, sur un continent oĂč l’appartenance ethnique est toujours primordiale et les options politiques totalement accessoires, il est absurde de vouloir imposer des principes dĂ©mocratiques que la plupart des nations europĂ©ennes, ou d’origine europĂ©enne, ont mis des siĂšcles Ă  Ă©tablir de maniĂšre, d’ailleurs, trĂšs souvent insatisfaisante. Ces pseudo-dĂ©mocraties africaines ont Ă©tĂ© imposĂ©es par l’ancienne puissance coloniale, en rĂ©cusant des faits sociĂ©taux qu’elle connaissait pourtant parfaitement. L’intĂ©rĂȘt des pays africains n’était Ă©videmment pas l’objectif de l’exportation de ces principes. Il s’agissait plutĂŽt pour les dirigeants français de l’époque, de confirmer aux yeux de certains, qu’ils Ă©taient eux-mĂȘmes des dĂ©mocrates et de promouvoir un systĂšme de gouvernement que les pays de l’est europĂ©en venaient d’adopter aprĂšs la chute du mur de Berlin. La dĂ©mocratie, mĂȘme dans un environnement qui ne s’y prĂȘtait pas, devenait, dans l’esprit de quelques uns, la garantie de ne pas voir surgir, Ă  nouveau, l’influence revancharde des Soviets. La dĂ©mocratie occidentale, victorieuse, devait rayonner sur l’univers. Raisonnement Ă  courte portĂ©e! Les principes dĂ©mocratiques ne sont pas applicables partout. Ils doivent correspondre Ă  une culture, Ă  des traditions, Ă  un Ă©tat d’esprit gĂ©nĂ©ral et nĂ©cessitent une homogĂ©nĂ©itĂ© relative de la population. Ces obligations nous ne les rencontrons que rarement sur le continent africain. Souvent l’armĂ©e, incluant toutes les composantes de la population, est la seule institution reprĂ©sentative de l’ensemble d’un pays, en dehors des assemblĂ©es nationales. Ce n’est pas toujours ainsi. Cependant, globalement, les chefs portent une certaine attention Ă  la rĂ©partition ethnique des responsabilitĂ©s; comme c’était aussi le cas dans le parti unique. Le culte du drapeau, signe d’unitĂ©, fĂ©dĂšre, et la hiĂ©rarchie multiethnique, mĂȘme imparfaite, oblige. Il n’est donc pas Ă©tonnant que dans des circonstances oĂč le pouvoir politique a failli, qu’une population, oubliant ses divisions, se rassemble dans le refus de continuer Ă  subir son indiffĂ©rence et son incompĂ©tence et se tourne vers l’armĂ©e pour remettre de l’ordre. Si le coup d’État au Mali est, par nature, hors de la lĂ©galitĂ© dĂ©mocratique, l’armĂ©e dans son action est pleinement lĂ©gitime. Bien sĂ»r, les responsables des pays voisins peuvent s’inquiĂ©ter car ils savent trĂšs bien qu’en cas de difficultĂ©s internes ou d’abus trop Ă©vidents, ils risqueraient de subir un sort identique Ă  celui d’IBK.

Si nous revenons en Europe, en France tout particuliĂšrement, nous pourrions affirmer que la situation ne peut ĂȘtre comparable. Il est vrai que le peuple français, de longue date, est uni en une nation encore solide. Il est vrai aussi que le systĂšme dĂ©mocratique, malgrĂ© quelques hĂ©sitations anciennes, est aujourd’hui reconnu et voulu par tous. Il est vrai, enfin, que l’armĂ©e n’y joue plus le rĂŽle majeur qui a Ă©tĂ© le sien au cours des siĂšcles et qu’elle a Ă©tĂ© retirĂ©e des allĂ©es du pouvoir pour ĂȘtre rĂ©duite Ă  une action trĂšs encadrĂ©e.

Toutefois des Ă©volutions nĂ©fastes, des affaiblissements moraux, des mensonges et des lĂąchetĂ©s ont gangrĂ©nĂ© un pouvoir qui ne rĂ©pond plus vraiment aux attentes et prĂ©occupations du peuple. La premiĂšre des fautes a rĂ©sidĂ© dans une tromperie Ă©lectorale, soutenue par une alliance mĂ©diatique et financiĂšre, qui, aujourd’hui, ne fait plus aucun doute. Il y a donc eu divorce, dans notre vieux pays, entre lĂ©gitimitĂ© et lĂ©galitĂ©. Cette rupture a Ă©tĂ© confirmĂ©e par l’absentĂ©isme considĂ©rable dans les votes, laissant arriver des groupes extrĂȘmement minoritaires en chaperons du pouvoir. ÉloignĂ©s des rĂ©alitĂ©s ou volontairement silencieux sur l’insĂ©curitĂ© aggravĂ©e dans l’ensemble du pays, les gouvernements ont lentement perdu la confiance de la population. Les Français subissent toutes sortes d’exactions, de crimes, d’attentats, d’agressions verbales ou physiques de la part d’une communautĂ© Ă©trangĂšre, nombreuse et culturellement et sociologiquement inadaptable. Le pouvoir est incapable d’agir, prisonnier de ses contraintes europĂ©ennes, philosophiques ou pseudo-humanistes et surtout malade de l’absence de chef apte Ă  diriger et Ă  servir la nation. PermissivitĂ©, favoritisme, complaisance Ă©hontĂ©e Ă  l’égard des ennemis de la France, justice Ă©vanescente et partiale, intolĂ©rance Ă  l’égard de l’opinion populaire, mĂ©pris des usages et des traditions, alignement sur le transnationalisme financier, abandons de souverainetĂ©, dĂ©sinvolture Ă  l’égard des fleurons Ă©conomiques et stratĂ©giques, dĂ©sinformation, mensonges, incohĂ©rence dans les propos, incurie dans la gestion
sont les graves symptĂŽmes d’une dĂ©mocratie malade et savamment rendue malade. Elle n’est plus cette relation Ă©troite entre le peuple et ses dirigeants au travers d’élections honnĂȘtes impliquant des choix Ă©clairĂ©s. Elle s’est insidieusement muĂ©e en un systĂšme bĂątard utilisant les principes de l’élection ouverte et les outils de contrĂŽle des opinions. Elle est devenue clanique dans la mesure ou l’autoritĂ© gouvernementale appartient dĂ©sormais Ă  une caste ayant reçu la mĂȘme formation et formatĂ©e selon une identique structure mentale et soumise Ă  ce gouvernement souterrain de personnalitĂ©s financiĂšres Ă©tasuniennes et europĂ©ennes. DĂ©naturĂ©e, elle ne convient plus aux Français, peuple intelligent et politique, qui rĂ©guliĂšrement, sous diverses formes, manifeste son mĂ©contentement ou son hostilitĂ©.

Est-ce que cela peut durer? Non, bien sĂ»r. Que va t-il se passer? Bien malin qui peut le dire. Si le pouvoir persiste dans ses errements, nul doute que des Ă©vĂšnements majeurs se produiront. La COVID 19 ne pourra pas Ă©ternellement rendre muette la population. Certes le peuple français n’est pas le peuple malien et l’armĂ©e française n’est pas une armĂ©e de pronunciamientos. Cependant, il ne faut pas ĂȘtre grand clerc pour entrevoir le risque d’un futur grand bouleversement. Face Ă  l’insĂ©curitĂ© et l’inaction du pouvoir, et aux outrages Ă  ses libertĂ©s, le peuple français, dĂ©jĂ , s’organise en dehors des modĂšles officiels. Il le fera de plus en plus. Il sera aidĂ©. BientĂŽt, Ă  cause d’une exaction de trop, d’une provocation regardĂ©e comme insupportable, ou d’une dĂ©cision absurde du gouvernement, saturĂ© de mĂ©pris, il utilisera les armes. Elles sont nombreuses dans le pays. Le pouvoir sera alors confrontĂ© Ă  une situation qui le dĂ©passera. Il aura du mal Ă  mĂąter ce qui ne sera dĂ©jĂ  plus une simple contestation. Il ne pourra pas le faire de crainte de ne pas ĂȘtre obĂ©i ou d’aggraver la situation. Il tentera alors des Ă©lections, Ă  l’image de de Gaulle en 68, en utilisant tous les moyens de la dĂ©sinformation. Mais il est fort peu probable que le rĂ©sultat soit Ă  l’identique. Certains, noyĂ©s dans l’ambiance dĂ©lĂ©tĂšre et internationaliste de l’UE, pourront dire que ce que j’envisage et crains n’est pas possible, car la France est apaisĂ©e et qu’un esprit de conciliation et de soumission finira par se diffuser, Ă©cartant tout risque
 Cet esprit que le gouvernement souterrain de l’Occident a lentement voulu infuser dans la vie de notre sociĂ©tĂ©. Ils ne connaissent guĂšre le peuple de France et n’ont tirĂ© aucune leçon de ses 1500 ans d’histoire puisqu’ils la refusent. Ils n’observent pas le monde.

Si ces gens, par je ne sais quel miracle, en venaient enfin Ă  Ă©couter le peuple et les conseils, il y aurait encore un espoir. Mais ils devraient alors fondamentalement modifier leur façon de faire et revenir Ă  la vraie dĂ©mocratie, Ă  un retour au service de la patrie. Ils devraient reprendre langue avec l’histoire de France. En seraient-ils capables? lĂ  est la question


Henri ROURE

Secrétaire national en charge de la défense

STEPHANE BUFFETAUT NOMME DELEGUE DEPARTEMENTAL CNIP DE LA VENDEE

STEPHANE BUFFETAUT NOMME DELEGUE DEPARTEMENTAL CNIP DE LA VENDEE

Stéphane Buffetaut est nommé Délégué départemental CNIP de la Vendée (85).

Membre du bureau politique du Centre National des IndĂ©pendants et Paysans (CNIP), StĂ©phane Buffetaut, ancien DĂ©putĂ© europĂ©en et SecrĂ©taire national en charge des questions europĂ©ennes vient d’ĂȘtre Ă©lu 1er adjoint au maire d’Apremont.

Il reprĂ©sentera dĂ©sormais le CNIP dans ce dĂ©partement et aura la responsabilitĂ© de l’animation de la fĂ©dĂ©ration de la VendĂ©e.

 

La Nation et le Covid-19

La Nation et le Covid-19

Septembre 2020, la Nation et le Covid-19

L’incohĂ©rence actuelle des dĂ©clarations de protection ajoutĂ©e Ă  une mauvaise information crĂ©e un trouble prĂ©judiciable avec une observance rĂ©duite des gestes ‘barriĂšre’ Ă  la transmission du virus SARS-COV-2.

Sont-ils justifiés ? Exagérés ? Insuffisants ?

 

Pour faire des propositions solides en septembre 2020, il faut se rappeler que l’incertitude de l’existence est une gestion des risques et que le mĂ©connu du virus Covid-19 est une obligation de prudence, pas un principe de prĂ©caution qui interdit tout et supprime les Ă©changes, les dĂ©bats, les reprĂ©sentations culturelles et sportives.

Si le masquage est antisocial, son port est un geste civique devant Ă©viter le confinement qui met en jeu la « survivabilité » de l’anthropocĂšne, car alors la vie sociale est anĂ©antie, toutes les facettes de la culture annihilĂ©es, le commerce sinistrĂ© et l’industrie au chĂŽmage. Une forme d’économicide.

 

La contagion de ce virus est respiratoire et par recueil Ă©ventuel par les mains. La logique est donc d’éviter de recevoir les projections aĂ©riennes du virus dans les paroles ou la toux : une distanciation de 1 Ă  3 mĂštres entre les individus (selon la ventilation) et port de gants ou lavage frĂ©quent des mains. A moins de porter un masque chirurgical que ne peut traverser le virus.

Mais qui doit porter le masque ?

Les porteurs de virus. Comment les déceler ?

Par un prĂ©lĂšvement nasopharyngĂ© et afin de faciliter le dĂ©pistage de la Covid-19, les tests PCR sont totalement pris en charge par l’assurance maladie mais ne nĂ©cessitent pas de prescription d’un mĂ©decin.

Cela explique que seulement 2% des prĂ©lĂšvements soient positifs et cette masse inutile d’examens, rend dommageable que l’on ne puisse mieux les cibler, car ils demandent un protocole et un accoutrement de cosmonaute du prĂ©leveur. La surprise est qu’un malade suspect de cette infection, testĂ© positif a souvent un entourage immĂ©diat testĂ© nĂ©gatif, classant ce virus paradoxalement dans les peu contagieux.

Mais ceux qui sont dĂ©pistĂ©s atteints et asymptomatiques, qu’en faire ?

Les isoler, les confiner (quarantaine de 14 jours) a Ă©tĂ© la solution prise par des pays. La curiositĂ© est que la majoritĂ© guĂ©rit spontanĂ©ment Ă  l’insu mĂȘme du porteur et que la contagion est faible, l’entourage intime est souvent indemne (sans que l’on ait d’études scientifiques sur ce point).

HĂ©las, 1% des atteints (Ă  0,3% pour d’autres) se retrouvera en soins intensifs de rĂ©animation avec une lĂ©talitĂ© importante, lĂ  oĂč le manque de lits a conduit Ă  une surchauffe des conditions de travail et Ă  des choix inacceptables.

A-t-on remédié à cette déficience ?

OĂč sont les constructions de nouveaux hĂŽpitaux, les articulations entre mĂ©decines de ville et hospitaliĂšres, les tests de dĂ©pistage pour tous
prescrits Ă  bon escient par le mĂ©decin et non pas pour calmer une angoisse non justifiĂ©e.

 

Le dĂ©sastre s’est jouĂ© aussi dans l’enclos des instances mĂ©diatiques oĂč, sortis de l’ombre, des ‘professeurs’ se contredisaient, ne se limitaient pas Ă  reconnaĂźtre leur ignorance et que la mĂ©thode scientifique ne peut qu’observer, faire des Ă©tudes, des tests. Elle n’en n’avait pas les moyens. Alors ces gens de savoir ont pilotĂ© les politiques de dĂ©cision, puis la bataille des chiffres commença, les nĂ©gligences passĂ©es et actuelles furent oblitĂ©rĂ©es… Eviter la honte du nombre des dĂ©cĂšs supĂ©rieurs aux pays voisins Ă©tait la prioritĂ©.

 

Les soignants, les malades, la population sont dits « en guerre ». Comme ils peuvent ils la font, ‘en bricolant’, en sĂ©lectionnant


Le confinement, terrible isolement sans « solitude assistée » fut obtenu et entretenu par un consentement de peur.

 

En août on comprend !

Tout ça pour ça !

La libertĂ© et l’économie abolies parce que l’on n’avait pas prĂ©vu un service sanitaire valable et les moyens de protĂ©ger la vie jusqu’à son terme. Il fut plus facile d’instaurer une nouvelle forme d’euthanasie dans les EPHAD, de laisser mourir ceux qu’on aurait pu sauver !

Trop c’est trop, en 1957 la grippe asiatique avait Ă©tĂ© bien plus meurtriĂšre et le fonctionnement du pays n’avait pas ralenti. La politique actuelle cache sa nullitĂ© en brandissant des effets apocalyptiques, en attisant la peur, non pas en rĂ©veillant l’esprit critique ni l’intelligence.

Pourtant chacun est conscient que le retour Ă  la normalitĂ© perdue ne sera possible qu’avec une discipline sociale et hygiĂ©nique, chacun Ă©tant le gardien de lui et de son voisin.

Le brassage de la population lors des transhumances vacanciĂšres et le dĂ©lai de 14 jours d’incubation avant les manifestations de la maladie font qu’à partir du 15 aoĂ»t le taux d’hospitalisations en rĂ©animation devait donner une idĂ©e directive sur une deuxiĂšme vague d’infection.

 

Pour faire des propositions solides en septembre 2020, pour parler vrai il faut se baser sur des chiffres, des statistiques récentes à la suite du brassage des populations pendant les vacances depuis début juillet.

L’incubation de 5 Ă  14 jours avait fait prĂ©voir qu’une deuxiĂšme vague serait visible vers le 15 aout. La contamination aura forcĂ©ment gagnĂ© du terrain, augmentant d’autant le nombre de personnes ayant contractĂ© le virus et les hospitalisations. Son suivi est prĂ©cisĂ© par les chiffres donnĂ©s par le site SpF de la SantĂ© publique de France. Sont-ils assez prĂ©cis ?

On doit tenir compte du dĂ©calage temporel incontournable puisque le nombre de morts de la semaine correspond Ă  l’état de la contamination d’il y a plusieurs semaines. En effet, entre le moment oĂč une personne est contaminĂ©e, tombe malade et le moment oĂč elle va dĂ©cĂ©der, il va s’écouler le temps d’incubation (de 2 Ă  14 jours), mais aussi la pĂ©riode plus ou moins longue de soins. Sans Ă©tudes scientifiques comparatives l’extrapolation du nombre de personnes atteintes donne donc une simple estimation.

Quelles sont les données ?

Celles de SantĂ© Publique France (SPF) oĂč l’on souligne l’importance du respect des gestes barriĂšres et de la triade Tester—Tracer—Isoler permettant de limiter la propagation du virus

  • Si l’on prend la semaine du 31 juillet, le site (SpF), signale :

8203 CAS confirmés de Covid-19

65% asymptomatiques

105 admissions en réanimation

79  décÚs, incluant Ehpad, EMS et hospitalisations

Sans prĂ©ciser ceux qui sont morts hospitalisĂ©s, oĂč les plus de 75 ans sont moins de 10%. On peut penser que l’immense majoritĂ© des dĂ©cĂšs ont eu lieu hors hĂŽpital.

En effet la surveillance de la mortalitĂ© au cours de l’épidĂ©mie de COVID-19 du 2 mars au 31 mai 2020 en France a montrĂ© des chiffres Ă©loquents.

Anne FOUILLET chargĂ©e de cette Ă©tude avait conclu qu’avec les DATA de SpF sur 25.030 dĂ©cĂšs, 23.400 avaient plus de 65 ans.

« Parmi les 25 030 dĂ©cĂšs en excĂšs (dus au Covid-19) toutes causes confondues, 23 400 personnes dĂ©cĂ©dĂ©es Ă©taient ĂągĂ©es de 65 ans ou plus (soit plus de 93% des dĂ©cĂšs en excĂšs, +18,2% par rapport Ă  la mortalitĂ© attendue dans cette classe d’ñges) et 1 510 personnes Ă©taient ĂągĂ©es de 15-64 ans (+7% par rapport Ă  la mortalitĂ© attendue dans cette classe d’ñges). Dans cette derniĂšre classe d’ñges, ce sont les personnes de 45-64 ans qui ont Ă©tĂ© touchĂ©es (+9% par rapport Ă  la mortalitĂ© attendue). Inversement, la mortalitĂ© chez les enfants de moins de 15 ans a diminuĂ© de 14% sur la pĂ©riode au niveau national (-170 dĂ©cĂšs). «

C’est dire que 93% des morts furent les retraitĂ©s, dont les plus de 75 ans furent quasiment exclus des services de rĂ©animation et mĂȘme en Ehpad les plus de 68 ans rejetĂ©s des services hospitaliers (Le Monde, 30/07/2020, page 7), ainsi ils furent rĂ©trogradĂ©s Ă  l’espĂ©rance de vie de 1945 !!!

Comment notre sociĂ©tĂ© a-t-elle pu ĂȘtre absente et ‘abandonner au dernier kilomĂštre’ ceux qui avaient cotisĂ© toute leur vie ???

L’ONG Acted fait mieux dans le monde entier !

Les retraités sont donc la cible de cette pandémie, mais on ne peut pas leur proposer de vivre confinés, exclus de la Vie sociale.

 

 

IV-  Les chiffres clĂ©s en France au 15/08/2020, arrĂȘtĂ©s Ă  14h (mis en ligne en fin de journĂ©e)

*Nombre de dĂ©cĂšs mis Ă  jour quotidiennement pour les dĂ©cĂšs survenant Ă  l’hĂŽpital et chaque mardi pour les dĂ©cĂšs survenant au sein des Etablissements sociaux et mĂ©dico-sociaux.

**Nombre de personnes testées positives en RT-PCR SARS-CoV-2 divisé par le nombre de personnes testées, sur les 7 derniers jours consolidés.

 

 

Entre 30 354 dĂ©cĂšs le 11 aoĂ»t et 30 409 le 15 aout, 55 nouveaux morts, dont seulement 4 Ă  l’hĂŽpital. On voit que les plus atteints sont trĂšs largement les personnes ĂągĂ©es en institutions et que cette Ă©pidĂ©mie est relativement banale pour les autres.

Entre-temps, aucun renseignement n’est proposĂ© sur les dosages sĂ©rologiques d’anticorps. Savoir si 5%, 10%, 50%, 70% de la population ont Ă©tĂ© immunisĂ©s, serait trĂšs important ! Car Ă  titre individuel, il est rassurant de savoir que l’on a dĂ©veloppĂ© l’infection, et qu’on n’a donc plus, en principe, de risque d’attraper le virus. Et sur le plan national, 70% d’immunisĂ©s non pathologiques confirmeraient que l’on peut attendre le vaccin plus sereinement.

 

Que sait-on de plus sur la transmission du virus Covid-19 ?

1-Bien que la transmission des porteurs asymptomatiques ait Ă©tĂ© rapportĂ©e, le risque de transmission des patients prĂ©-symptomatiques ou symptomatiques est considĂ©rĂ© comme plus Ă©levĂ©. L’excrĂ©tion d’ARN viral est plus Ă©levĂ©e au moment de l’apparition des symptĂŽmes et diminue au fil des jours ou des semaines.

2-La transmission de l’enfant Ă  l’adulte semble ĂȘtre trĂšs rare.

3-Ni la transmission d’origine hydrique du virus SARS-CoV-2 chez l’homme, ni l’apparition du virus DU SRAS-CoV-2 dans l’environnement de l’eau de mer n’ont Ă©tĂ© prouvĂ©es Ă  ce jour.

4-Par voie aĂ©rienne expulsĂ© dans l’air jusqu’à 3 mĂštres de l’émission par la toux ou paroles d’un porteur du virus, et par dĂ©pĂŽt du virus sur les objets oĂč il a atterri pour un Ă©ventuel recueil par les doigts portĂ©s au nez.

 

C’est dire qu’il faut, pour se protĂ©ger :

-soit une distanciation de 1,5 Ă  3 mĂštres,

-soit le port d’un masque filtrant ou empĂȘchant le passage du virus.

-Et toujours se laver les mains

 

Quelle est l’efficacitĂ© des masques ?

Les masques maison ont une efficacitĂ© utile [Professional and Home-Made Face Masks Reduce Exposure to Respiratory Infections among the General Population, 2008] mais moindre que les masques chirurgicaux qui filtrent Ă  1OO% du porteur Ă  l’extĂ©rieur et permettent de filtrer 80 % des particules extĂ©rieures ayant des tailles minuscules, jusqu’Ă  0,007 micron, 14 fois plus petit que le coronavirus, [Disaster Medicine and Public Health Preparedness 7(4):413-418, August 2013].

C’est dire que le port du masque est une protection totale de l’autre dans la transmission aĂ©rienne du virus. Parce que le mode de transmission primaire des coronavirus humains est le contact de personne Ă  personne par des gouttelettes respiratoires gĂ©nĂ©rĂ©es par la respiration, les Ă©ternuements, la toux, etc., ainsi que le contact (contact direct avec un sujet infectĂ© ou contact indirect, transfert Ă  la main contaminĂ©e vers la bouche, le nez ou les yeux).

Le masque n’est pas une museliĂšre mais une protection de l’Autre
 Un effort individuel louable doit ĂȘtre encouragĂ© et expliquĂ© dans la pĂ©riode actuelle postmoderne oĂč rĂšgne l’individualisme mĂ©prisant la Nation.

Mais dÚs que le masque est porté et changé tous les jours, la population peut se cÎtoyer, donc : reprise totale des réunions, des spectacles, des activités sportives sans limitation de nombre !

 

Propositions pour septembre :

A-DĂ©pistage sĂ©rique des anticorps Covid-19 pour tous ceux qui ont un contact avec le public. Recueil de toutes ces donnĂ©es pour connaĂźtre le taux de contaminĂ©s en fonction de l’ñge, de la profession, du lieu.

Les nĂ©gatifs n’auront qu’un masque Ă  porter, la distanciation inutile.

Les positifs auront, prescrit par le médecin, un test PCR nasal pour isoler les contaminants persistants.

B- avec le masque reprise de toutes les activités sans limitation de nombre :

1-reprise totale des activités des classes scolaires de tous niveaux, ainsi que dans les bùtiments publics et privés

2-disparition totale de la distanciation  ( de 2 à x mùtres, à La Poste
)

3-dĂ©ambulation sans limites dans tous les espaces confinĂ©s (gares, supermarchĂ©s, boulangerie, salles de sports, thĂ©Ăątres, salles d’attentes, transports en communs
) et les espaces extĂ©rieurs populeux quels qu’ils soient (marchĂ©s, rues commerçantes, files d’attentes sans distanciation ).

C- Sans le masque : imposer une distanciation de 1,5 mÚtre (restaurant et lieux confinés), sauf pour les intimes qui ont choisi le plaisir de courir un risque de plus dans leur existence.

Plus le lavage de mains pour tous, rĂ©pĂ©tĂ© dĂšs que l’on change de lieu pour toucher un vĂȘtement, un article, et une fois rentrĂ© chez soi etc


 

Cette discipline permet dans ces conditions une reprise proche de la normale et totale de toutes les activités professionnelles, éducatives, sociales, sportives, culturelles etc


Mais le politique est frileux de responsabilitĂ©s, est transi d’un risque pĂ©nal aussi choisit-il d’ĂȘtre sourd et aveugle dans sa lutte de pouvoirs altĂ©rĂ©e d’idĂ©ologies inconscientes d’agir Ă  la jonction entre le monde d’avant, avec ses croyances dĂ©passĂ©es, et celui de demain construit au prĂ©sent par des actes irrĂ©flĂ©chis dont on ne peut prĂ©dire les consĂ©quences.

Depuis trente ans la politique vit Ă  la petite semaine, ne sait plus proposer un horizon Ă  10 ans, ni justifier des efforts avec des acquis pour tous. OĂč sont les Plans gouvernementaux prĂ©visionnels Ă  30 ans ? L’état-nation a disparu avec l’abandon des banlieues et la sociĂ©tĂ© s’est dĂ©faite avec le matraquage des gilets jaunes. La dĂ©composition des structures hospitaliĂšres a obligĂ© de limiter les soins, d’exclure les ‘personnes ĂągĂ©es’.

Le gouvernement, s’est-il instruit de ses erreurs ?

Menacer de re confinement est un mĂ©pris de la maturitĂ© des français et un signe de faiblesse d’incompĂ©tents.

A-t-il reconstitué les lits supprimés de réanimation dans tous les départements ?

A-t-on collationné tous les tests sérologiques ?

A-t-on 100 millions de masques à utiliser journellement et à offrir à la population si on veut lui imposer ?

Cet investissement coutera beaucoup cher moins qu’un nouvel confinement.

 

Depuis le 31 janvier 2020 oĂč l’urgence internationale a Ă©tĂ© dĂ©crĂ©tĂ©e par l’OMS, la solidaritĂ© mondiale a compris que son altruisme Ă©tait intelligent, le port du masque est un Ă©goĂŻsme rĂ©ciproque de respect de l’Autre pour survivre et pour ne pas perdre du temps, et la vie, avec une maladie Ă©vitable.

Le bĂ©nĂ©fice de cette pandĂ©mie sera, peut-ĂȘtre, aussi bien sur le plan national que personnel, la possibilitĂ© de passer d’un moi indiffĂ©rent aux autres et d’un monde communautaire Ă  une vision globale humanitaire oĂč l’OMS aurait enfin pleins pouvoirs de pĂ©nĂ©trer dans tous les pays pour dĂ©pister et tester les nuisances.

 

 

Dr F Naudy

Covid19 : « Comment la France a pu en arriver à de telles incuries ? »

Covid19 : « Comment la France a pu en arriver à de telles incuries ? »

Quelle est donc humaine, cette manie de vouloir expliquer Ă  autrui ce que l’on ne comprend pas et que l’on solutionne par des croyances ou en se dĂ©faussant sur la responsabilitĂ© civique.

Dans les annĂ©es 1970, le gouvernement US clamait que l’on pouvait Ă©chapper aux consĂ©quences d’une bombe atomique, en ayant sa maison et jardin propres, avec une cave suffisante. Cela ne dĂ©pendait que de chacun. Cette protection dĂ©coulait d’un civisme Ă©lĂ©mentaire, individuel qui ne regardait que les citoyens, pas le gouvernement US ! Une plaisanterie d’innocuitĂ© qui fait rire de nos jours, mais cette hypocrisie Ă©tatique persiste.

En aout 2020, en France on en est là. Le gouvernement menace de reconfiner si une deuxiùme vague de Covid-19 survenait, la faute en serait à l’indiscipline des vacanciers
.

C’est cacher l’incompĂ©tence persistante du politique incapable d’avoir des tests pratiquĂ©s d’autoritĂ© pour tous, d’isoler en quarantaine les positifs, de faire des Ă©tudes statistiques sur les chaines de contagion, et surtout de crĂ©er des lits de rĂ©animation dans tous les dĂ©partements en hypertrophiant les services des urgences qui manquent toujours de matĂ©riel et de soignants. Aucun plan n’est prĂ©vu, aucune construction envisagĂ©e
 Les chinois auraient construit un hĂŽpital de 10.000 lits en 15 jours, parait-il


Alors, plutĂŽt que le gouvernement français s’attelle Ă  amplifier les moyens mĂ©dicaux, il swingue sur des mĂ©dailles, sur une prime de risque alors que les soignants, du garçon de salle au professeur universitaire en passant par aides-soignantes, infirmiĂšres et tous les postes mĂ©dicaux, attendent qu’on leur donne les moyens de bien exercer leurs activitĂ©s. Cela fait 30 ans qu’ils se plaignent, en vain, pourquoi pas encore autant ?

Ah parce qu’une pandĂ©mie menace ?

La faute en sera aux citoyens dĂ©sobĂ©issants ne portant pas les masques (les mĂȘmes qui avaient fait condamner le maire de Sceaux quand il l’avait exigĂ© en fĂ©vrier 2020…).

Cet Ă©tĂ©, les mĂ©dias vont suivre le taux de sujets positifs, le nombre d’hospitalisĂ©s. C’est un prĂ©texte pour que le gouvernement ne voit pas son incurie et reparte dans confinement et couvre-feu, dĂ©cisions qui masquent leurs multiples inaptitudes Ă  gĂ©rer l’incertitude de l’existence. Dire suivre les conseils scientifiques est un aveu d’incapacitĂ© de rĂ©genter les risques de la vie, la politique doit anticiper les effets des catastrophes et adapter au pays les informations d’un collĂšge ‘des experts’, pas leur donner une action politique. Pour ne pas reconnaitre ses faiblesses et erreurs, le choix a Ă©tĂ© la facilitĂ© : tout interdire, utiliser ceintures, bretelles, confinement et couvre-feu


Maintenant c’est la menace du premier Ministre ! Paralyser une fois de plus le pays avec ses consĂ©quences anĂ©antissant la culture, l’éducation, les sports, les industries, les finances, le moral de la population


Contrairement aux autres pays !

Mais cette lĂ©thargie Ă©viterait d’éventuelles sanctions pĂ©nales puisque ayant voulu tout supprimĂ© comme risques. Tout bloquer est une condamnation plus facile Ă  rĂ©aliser que de doubler le nombre de lits de rĂ©animation, de valoriser le personnel soignant qui passe pour une sorte de gilets jaunes bien calmes.

Ainsi rien n’est fait, rien n’est anticipĂ©. AprĂšs la honte pour ’inattentions’ de mars oĂč les mĂ©decins se sont entendus dire qu’au-delĂ  de 68 ans on ne pouvait plus prendre personne dans les hĂŽpitaux ‘submergĂ©s’, dans l’avenir on se dirige vers une honte ‘d’incompĂ©tence et de carences intellectuelles’ doublĂ©es d’absences de solidaritĂ©.

A quoi servent les dĂ©bats sur l’ñge de la retraite si l’on est alors dĂ©clarĂ© trop vieux pour bĂ©nĂ©ficier des soins nĂ©cessaires ?  Incongrus et ridicules paraissent ces non-sens politiques !

Mourir par discrimination de l’ñge. Pourquoi pas alors en raison de la couleur de peau, de la religion
 ?

OĂč est l’égalitĂ©, la fraternitĂ© devant les soins Ă  donner ? Comment a-t-on pu supprimer cette libertĂ© de laisser une chance Ă  quiconque de guĂ©rir ?

Comment la France a pu en arriver Ă  de telles incuries de ministres qui se pavanent Ă  la TV ? Nous qui nous targuions d’avoir la meilleure mĂ©decine et la meilleure protection sociale ?

La fin est contenue dans les moyens que l’on utilise, elle sera Ă  la hauteur de nos mĂ©rites. Les services des urgences seront encore inondĂ©s des besoins mĂ©dicaux quotidiens pour pallier Ă  l’insuffisance d’offre du corps sanitaire dont la structure date de trente ans mettant les rendez-vous de radiographies, de spĂ©cialistes Ă  quelques mois
.

Les palinodies gouvernementales reflĂštent le dĂ©clin d’une politique dans le dĂ©ni et qui refuse de voir le rĂ©el dans tous les domaines.
Parce qu’elle est incapable de trouver des solutions.

Jusqu’à quand les Français vont-ils subir ce joug ?

 

Docteur François Naudy

Secrétaire national en charge de la Santé

CommuniquĂ© de presse : M Aldric BOURGEOIS, nouveau dĂ©lĂ©guĂ© dĂ©partemental de l’Oise

CommuniquĂ© de presse : M Aldric BOURGEOIS, nouveau dĂ©lĂ©guĂ© dĂ©partemental de l’Oise

Le Centre National des Indépendants et Paysans est heureux de présenter son nouveau délégué départemental, M Aldric BOURGEOIS, candidat aux élections municipales de Pierrefonds aux cÎtés de Ronan Tanguy.

 

Le PrĂ©sident du CNIP, M. Bruno North, indique que le dĂ©partement de l’Oise ne peut ĂȘtre Ă©voquĂ© sans se remĂ©morer de Jean LEGENDRE, maire de CompiĂšgne de 1947 Ă  1954 et de 1959 Ă  1984, qui a pleinement ƓuvrĂ© pour le dĂ©veloppement industriel du territoire.

 

Le CNIP est le plus ancien parti de la droite Française. Depuis 70 ans, le CNIP n’a pas dĂ©viĂ© de ses valeurs et reste un parti libĂ©ral, conservateur, toujours attachĂ© Ă  la dĂ©fense des territoires ruraux. Il n’a cessĂ© de dĂ©noncer la fracture qu’il a vu s’installer dans notre pays, entre les mĂ©tropoles et les zones rurales.

 

« Au lendemain du quasi-arrĂȘt de notre Ă©conomie, en raison de la grave crise sanitaire, l’inquiĂ©tude est grande au sujet de nos entreprises. Des pans entiers de l’économie sont trĂšs fragilisĂ©s. Je pense notamment aux commerçants de proximitĂ©, aux artisans, aux travailleurs indĂ©pendants, aux restaurateurs et cafetiers. Dans nos centres-villes et nos centres-bourgs, comme en milieu rural, ils reprĂ©sentent non seulement des emplois, mais des services indispensables Ă  la survie de nos territoires. » dĂ©clare le PrĂ©sident du CNIP, M Bruno North

 

« Cependant pour ces indépendants, commerçants et artisans, la situation devient critique.

Pour relancer ces secteurs, il faudrait aller plus loin, notamment en annulant toutes les charges, sociales et fiscales, des indĂ©pendants qui, faute de clients, de fournitures, n’ont pu exercer pendant le confinement qu’une activitĂ© partielle », explique-t-il.

 

Le CNIP, c’est aujourd’hui encore un rĂ©seau d’élus locaux, davantage prĂ©sents dans les territoires ruraux et les villages que dans les territoires urbains ou les villes.

 

C’est aussi un artisan infatigable de l’union des droites, sans exclusive sur le modĂšle de ce que fut l’union de la gauche. Il y Ɠuvrera sans relĂąche, dans le respect de l’indĂ©pendance de chacun, car la vraie richesse est dans la diversitĂ©.

L’avenir de la France passe par la dĂ©fense et la promotion de sa langue

L’avenir de la France passe par la dĂ©fense et la promotion de sa langue

La langue française est intime Ă  la nation. Je dirais mĂȘme qu’elle est le signe marquant de notre peuple, de sa grandeur et de la solidaritĂ© de chacun envers tous et de tous envers chacun. La blesser, l’humilier, la contester dans sa dimension et son utilitĂ©, revient Ă  mĂ©priser et Ă  trahir la France. Le français nous a lentement fĂ©dĂ©rĂ©s, dĂ©passant les parlers locaux, pour mieux exprimer ce que nous avons en commun. Elle nous a Ă©duquĂ©s et a fait de nous un ensemble humain « à part ». Elle transmet donc notre histoire, notre culture et, j’ose l’affirmer, notre civilisation. Elle est un fluide qui irrigue une communautĂ©. Elle va bien au-delĂ  de la RĂ©publique française, ayant Ă©tĂ© adoptĂ©e et dĂ©fendue par d’autres peuples qui, depuis leur imprĂ©gnation linguistique, partagent avec nous une sensibilitĂ© commune. C’est d’une telle Ă©vidence que nous ne le remarquons pas. Ainsi, elle me rend, personnellement, plus Ă  l’aise, en Suisse romande en Belgique wallonne, au QuĂ©bec et en Afrique francophone, ou avec quiconque parlant français, plutĂŽt qu’en SuĂšde, Hongrie, Allemagne ou, naturellement, dans les pays anglophones. Ma langue est mon identitĂ©.

Aussi, quand je vois des enseignants d’universitĂ©, apparemment de haut niveau, prĂȘcher pour un changement de langue d’enseignement, au moins partiel, je ne peux Ă©viter, de sentir monter en moi, une vague d’aversion et de dĂ©goĂ»t. Il en est malheureusement de mĂȘme quand un de nos responsables politiques ou Ă©conomiques, torture sa bouche, sans doute par masochisme, lĂąchetĂ© ou plus sĂ»rement par incommensurable bĂȘtise, en essayant de s’exprimer en anglo-saxon sur des sujets sensibles qu’il prĂ©senterait bien mieux et plus justement en français. Tous ces gens qui nous disent ĂȘtre grands, ne sont, en rĂ©alitĂ© que les dĂ©vouĂ©s relais, de l’anglo-saxomanie. J’ai encore en mĂ©moire un officier supĂ©rieur se fĂ©licitant que l’anglo-saxon soit la langue de travail unique de l’OTAN. « Nous parlons tous la mĂȘme langue », disait-il avec un large sourire! Nous aurions pu nous attendre Ă  plus  de rĂ©flexion et de patriotisme de la part de quelqu’un censĂ© servir la France. Aujourd’hui, cette dĂ©rive prend des proportions invraisemblables. Elle est aggravĂ©e par le monde mĂ©diatique qui semble trouver intelligent et normal de truffer, publicitĂ©s, commentaires, et entretiens de vocables venus des États-Unis, rejetant, ou ignorant, leurs Ă©quivalents en français. Elle tue l’expression artistique sous toutes ses formes en imposant des rĂ©fĂ©rences Ă©tasuniennes ou, dans une moindre mesure, britanniques. Il nous faut constater que ce dangereux monopole se fait aussi au dĂ©triment de divers pays de riches traditions et usages, qui, n’en doutons pas, pourraient offrir au monde leur production culturelle, si elle n’était pas Ă©crasĂ©e ou rejetĂ©e. Cette attitude nous confirme, ainsi, le mĂ©pris de notre peuple par une part de ses Ă©lites dont une immense majoritĂ© ne comprend pas ce qui se dit ou s’affiche. Le systĂšme dĂ©mocratique est donc en cause.

Notre langue, dans sa longue histoire, a connu toutes sortes d’apports Ă©trangers qui lui ont permis de s’affiner et de devenir l’outil de communication et de crĂ©ation, Ă©lĂ©gant et prĂ©cis, que toute honnĂȘte personne reconnaĂźt pour tel. Mais aujourd’hui il ne s’agit pas de ce mouvement lĂ©gitime et naturel, mais d’une vĂ©ritable invasion, avec son lot de collabos, visant Ă  l’anĂ©antissement de la langue française, par pollution et dĂ©sinformation, dans son rĂŽle et sa dimension mondiale.

DĂšs lors, la question suivante se pose: qui a intĂ©rĂȘt Ă  dĂ©truire notre langue? il y a, ne nous y trompons pas, une volontĂ© dĂ©libĂ©rĂ©e du systĂšme ultra libĂ©ral dirigĂ© par une caste Ă©tatsunienne et ses sĂ©ides. Le club Bilderberg, George Sorros, Mark Zuckerberg, Bill Gates et les visiteurs de Davos en sont les relais les plus connus. Il y en a d’autres. Une langue, par elle-mĂȘme, est porteuse d’idĂ©es et de solidaritĂ©s. La langue anglo-saxonne vĂ©hicule, ainsi, les souhaits et principes de domination et de mondialisation. La barbarisation du monde passe par cette langue.

Ce n’est donc pas seulement sur notre langue que la menace pĂšse, mais c’est sur la nature mĂȘme de la France. Son indĂ©pendance, sa civilisation, son rĂŽle dans le monde et sa grandeur, sont aujourd’hui savamment mis en cause, tout comme la libertĂ© de penser et d’agir de ceux qui, avec nous, partagent cette langue.

L’état de la langue est un indicateur de l’état de notre nation, Ă  l’instar des indicateurs mĂ©dicaux qui signalent les maladies les plus graves. Le français n’est pas une langue comme les autres. Elle est universelle ainsi que le constatait Rivarol. Elle est porteuse non seulement de culture et de savoir, mais elle est intime avec une forme de philosophie et d’éthique. Elle Ă©tablit un lien fort avec de hautes valeurs que seuls ses mots savent exprimer. Elle est donc une langue d’union de tous ceux qui la respectent et la partagent. Je dirais qu’elle est un tĂ©moin de civilisation.

Or notre langue est malmenĂ©e, mĂ©prisĂ©e, relĂ©guĂ©e parfois au rang des inutilitĂ©s et regardĂ©e comme un obstacle Ă  la modernitĂ©. Ceux qui refusent sa beautĂ©, sa justesse et son rĂŽle, et acceptent toutes les blessures qu’elle subit, ne font rien d’autre que confirmer, dans leur attitude Ă  son Ă©gard, leur vision de la France dans le monde. Ils lĂšsent non seulement la France, mais la civilisation. Ils agissent pour aligner notre pays sur les normes anglo-saxonnes aussi bien en Ă©conomie, en droit qu’en politique. Ils dĂ©valuent la France et tous les francophones. Ils le font sciemment pour parfaire la mainmise des principes Ă©tatsuniens sur la gouvernance du peuple français. Ils sapent notre indĂ©pendance, mĂ©prisent notre histoire et font fi des us et coutumes de tous ceux qui, parce qu’ils parlent français, en sont avec nous propriĂ©taires.

À chacun sa place. Toutes les langues du monde sont respectables. Elles sont le signe de solidaritĂ©s, de cultures et d’approches particuliĂšres de la vie. Certaines sont davantage parlĂ©es que d’autres,  certaines cohabitent avec une langue majeure, mais il est proprement dangereux pour l’humanitĂ© d’essayer de rendre l’une d’entre-elles unique. Les fallacieux prĂ©textes qui cherchent Ă  justifier l’invasion de l’anglo-saxon ne sont que des arguments pernicieux de tous ceux qui s’alignent, pour toutes sortes de raisons, sur l’impĂ©rialisme washingtonien. Certains pays, notamment du nord de l’Europe, totalement alignĂ©s sur les États-Unis, ont renoncĂ© Ă  dĂ©fendre leur langue et participent de plus en plus Ă  l’univers anglo-saxon. Ils finiront par ne plus exister en tant qu’organisations sociales spĂ©cifiques et indĂ©pendantes. Aussi refuser l’agression linguistique, c’est aussi dĂ©fendre la France.

La pieuvre linguistique anglo-saxonne lance ses tentacules dans tous les domaines qui contribuent Ă  la spĂ©cificitĂ© française. Il n’y a rien d’étonnant qu’elle avance simultanĂ©ment avec la volontĂ© affichĂ©e de communautariser la France, c’est-Ă -dire de dĂ©truire les fondements de la Nation. En effet, une juxtaposition de communautĂ©s n’a aucune raison de s’attacher Ă  un patrimoine unificateur. Promue par l’impĂ©rialisme Ă©tatsunien, cette action dĂ©libĂ©rĂ©e trouve un alliĂ© rĂ©el dans la destruction d’un langage marqueur de l’unitĂ© du peuple français. Il n’y a rien de surprenant, non plus, de voir cette langue associĂ©e aux Ă©volutions envahissantes d’organisations internationales comme l’Union EuropĂ©enne ou l’OTAN dans lesquelles la France se perd.

Notre pays ne doit cĂ©der en rien, car il subit les assauts d’un autre impĂ©rialisme, celui de l’islam. S’il ne dĂ©fend pas son identitĂ© linguistique qui le rattache Ă  son histoire et Ă  sa grandeur, il subira inĂ©vitablement un effondrement. La patrie disparaĂźtra et sera remplacĂ©e par un ensemble hĂ©tĂ©rogĂšne  parcouru par une violence permanente utile Ă  l’ultralibĂ©ralisme et Ă  la volontĂ© expansionniste de l’islam.

Henri ROURE

Secrétaire National chargé de la Défense

Elections municipales – communiquĂ© de presse

Elections municipales – communiquĂ© de presse

Le bureau politique du CNIP (Centre National des Indépendants et Paysans) réuni le jeudi 2 juillet 2020 a réitéré ses regrets de la tenue du deuxiÚme tour des municipales dans des conditions et un calendrier non appropriés.

Cette élection est traditionnellement un rendez-vous apprécié des français et un moment démocratique au plus prÚs des électeurs.

En choisissant d’enjamber ce deuxiĂšme tour, le PrĂ©sident de la RĂ©publique a choisi l’intĂ©rĂȘt politique Ă  celui des communes. En dĂ©cidant de dĂ©connecter le premier tour du second, en choisissant un calendrier hasardeux, tellement proche des vacances scolaires, l’exĂ©cutif a rĂ©ussi l’exploit d’Ă©loigner six Ă©lecteurs sur dix des bureaux de votes.

Le CNIP regrette que le gouvernement n’ait pas attendu une situation sanitaire plus stable pour permettre aux ainĂ©s de participer massivement.

Cette modification, de fait, du corps électoral a provoqué des résultats baroques et des surprises artificielles.

La pseudo percée des Verts en est une parfaite illustration.

Cette confusion a été orchestrée par le Président Emmanuel Macron afin de limiter la portée des scores catastrophiques de La République en Marche.

Le CNIP, quant Ă  lui, maintient son ancrage sur tout le territoire national.

Bruno North, PrĂ©sident du CNIP, a rĂ©affirmĂ© la volontĂ© du plus ancien parti de la Droite française d’ĂȘtre prĂ©sent Ă  toutes les Ă©lections afin de porter les valeurs de notre famille politique.

Le Centre National des Indépendants et Paysans donne donc rendez-vous, dÚs septembre, pour les élections sénatoriales.