La gauche accorde l’impunité aux syndicats

Gilles Bourdouleix se dit indigné et choqué de l’adoption par le Sénat de la proposition de loi portant amnistie des faits commis à l’occasion de mouvements sociaux et d’activités syndicales et revendicatives.

« Comme si certaines violences étaient plus légitimes que d’autres, l’actuelle majorité démontre que l’idéologie prime sur l’état de droit et lance un appel à l’irresponsabilité, aux actions illégales commises par des syndicalistes qui se comportent plus en voyous qu’en défenseur des salariés. Il y a donc pour le Gouvernement deux catégories de citoyens, les Français lambda et les militants d’extrême-gauche, déguisés en syndicalistes » déclare le Président du CNIP et député-maire de Cholet, Gilles Bourdouleix.

« Les syndicats ne sont pas des castes intouchables. Comment peuvent-ils militer pour l’égalité pour tous et revendiquer des privilèges pour eux-mêmes ? Rien ne justifie les comportements irresponsables, pas même la colère liée à la perte de son emploi. Aucun débordement ne doit rester impuni. En aucun cas l’autorité de l’État ne doit être remise en cause. Voulons-nous donner raison au Président de Titan qui affirme que les syndicats commandent la France ? Ce serait dommage » conclut-il.