« Travailler moins pour gagner plus » : La promesse d’avenir du PS à la jeunesse

Le CNIP, par la voix de son secrétaire général, Bruno North, condamne avec fermeté l’expérimentation d’un « RSA jeune » et l’assistanat dans lequel le Gouvernement socialiste enferme la Jeunesse en situation difficile.

« Le Gouvernement Hollande franchit le pas auquel se sont refusé tous les gouvernements jusque-là : ne pas installer les jeunes de – de 25 ans dans l’assistanat dès leur sortie du système scolaire.

Le coût de l’ « Opération Pièces Jeunes » de Jean-Marc Ayrault va passer de 30 M€ à 600 M€ en 2016 pour 900 000 jeunes considérés comme hors du système scolaire et de la formation professionnelle. Voilà comment Hollande va s’assurer d’atteindre les 150 000 emplois d’avenir promis en 2012 », déclare le Secrétaire Général du CNIP, Bruno North.

« Alors que l’Etat assomme les Français d’impôts pour soi-disant assainir les comptes publics, les socialistes créent une énième allocation, prêts à signer des chèques à ceux qui ont quitté le système scolaire plutôt que de soutenir les familles et les étudiants en difficulté… C’est un non-sens éducatif qui revient à payer des jeunes pour retourner à l’école de la République, censée être déjà gratuite pour tous », explique-t-il.

« Cette pseudo-école de la seconde chance, avec la Garantie Jeune, est une insulte pour les retraités qui vivent sous le seuil de pauvreté comme par exemple les agriculteurs qui bénéficient du Minimum Vieillesse, fixé à 800 euros pour les hommes et à seulement 550 euros pour les femmes…

Une telle mesure divise les Français en créant un gouffre entre les valeurs transmises aux générations futures : le gout de l’effort et le mérite d’un côté, l’assistanat et l’attentisme de l’autre », conclut-il.