Réforme des retraites : Non à l’étatisation de la caisse nationale d’assurance vieillesse des professions libérales

 

Le Centre National des Indépendants et Paysans soutient les professions libérales dont l’indépendance des caisses de retraites est menacée par le gouvernement socialiste.

Au lieu de s’attaquer aux privilèges des régimes spéciaux, il lorgne sur les réserves constituées par la Caisse nationale d’Assurance vieillesse des Professions libérales qui a assuré un équilibre financier sur le long terme.

Ainsi par l’article L31 du projet de loi sur les retraites, rédigé sans aucune concertation, la Ministre des affaires sociales et de la santé, Marisol Touraine, veut imposer un diktat aux professions libérales par la création d’une nouvelle gestion étatique du régime de de base ainsi que sur les régimes complémentaires et invalidité décès de l’ensemble des caisses libérales. Cette tutelle gouvernementale existerait de facto avec la nomination du Directeur de la CNAVPL.

Par décret, les socialistes bafouent le dialogue social dont ils se font les chantres, en abrogeant l’autonomie de gestion des caisses de retraites libérales. Cette menace est un outrage à tous les efforts consentis par les professions libérales de notre pays.

Le Centre National des Indépendants et Paysans dénonce avec fermeté cette tentative de mettre la main sur les 20 milliards d’euros de réserves constituées par les libéraux pour renfloue demain les régimes spéciaux. La réforme des retraites du Gouvernement Ayrault vise à garantir les injustices de notre système au bénéfice de régimes privilégiés et à faire porter sur les générations futures et les jeunes actifs le sauvetage du système de retraites par répartition.

Gilles Bourdouleix, Député de Maine et Loire, Président du CNIP, appelle toutes les professions libérales de France à saisir les députés de leur circonscription pour obtenir sans délai l’abrogation immédiate de cet article liberticide qui vise à l’étatisation de la caisse nationale d’assurance vieillesse des professions libérales.