« Les interventions politiques et les attitudes désinvoltes de la première dame de France sont incompatibles avec les obligations de la fonction présidentielle. On ne peut pas être première dame et journaliste. On ne peut pas se dire vouloir être indépendante, avoir des bureaux à l’Elysée et être journaliste politique. On ne peut pas, sans cesse, vouloir tout et son contraire », indique Gilles Bourdouleix, Président du CNIP et Député-Maire de Cholet.
« Valérie Trieweiler n’a aucune légitimité à s’exprimer sur des questions qui ont trait avec notamment la vie politique interne. Elle doit s’imposer un devoir de réserve et manque cruellement d’analyse politique. Parallèlement, un journaliste, déontologiquement, n’a pas à soutenir un candidat quel qu’il soit » poursuit-il.
« Durant le G8, nous avions un Président de la République qui voulait se montrer ferme face aux Allemands et qui aujourd’hui, n’arrive pas à affirmer son autorité vis-à-vis de sa propre compagne ! Qui gouverne la France ? La première dame ? s’interroge-t-il.
« On assiste à un crêpage de chignon sur la scène publique alors que dans quelques jours, la Grèce pourrait signer sa sortie de l’Euro, pendant que l’Espagne négocie un plan d’aide pour sauver ses établissements bancaires, que la pression des marchés s’oriente vers l’Italie et Madame Trierweiler affiche, pendant ce temps-là, ses petites affaires de jalousie… à l’image du pouvoir en place, déconnecté des réalités. On nage en plein vaudeville ! « Pauvre France »… », conclut le Président du CNIP et Député-Maire de Cholet.