Défense : un plan d’urgence de plusieurs millions d’euros Le gouvernement français reconnait implicitement l’abaissement de notre armée.

Gilles Bourdouleix, député-maire de Cholet, membre de la commission de la défense et des forces armées et Président du CNIP, dénonce le plan d’urgence annoncé pour les bases de défense par le ministre, Jean-Yves Le Drian.

« Encore une fois, il s’agit de poudre aux yeux. » déclare le député-maire de Cholet, membre de la commission de la défense et des forces armées et Président du CNIP, Gilles Bourdouleix. « La déclaration du Ministre est un aveu, celui d’un échec patent de la politique de rigueur imposée aux effectifs des armées et l’état de délabrement dans lequel les socialistes abandonnent nos militaires. Avec euphémisme, le ministre affirme qu’il s’agit de « répondre aux besoins liés à la vie quotidienne des militaires » explique-t-il.

« Ce plan d’urgence est un effet d’annonce pour acheter la paix sociale dans les casernes, pour adoucir le mécontentement, l’inquiétude des militaires et de leurs familles que je comprends parfaitement. Rien ne vient contredire la suppression de 23 500 postes supplémentaires entre 2014 et 2019. Rien ne vient contredire l’effondrement moral, matériel et stratégique de nos armées dont les premières restructurations oblitèrent toute lisibilité sur l’avenir de l’Armée, intégré à un projet plus grand pour le Pays » poursuit-il.

« Au contraire, la vision purement comptable et gestionnaire contribue uniquement à décrédibiliser la France aux yeux du monde. Cela nous place sous la dépendance certaine de nos alliés américains et de nos partenaires de l’OTAN, avec cette perspective malheureuse : une réduction de nos capacités opérationnelles dans un monde instable », conclut-il.