« Le CNI s’engage pour une Europe utile »

Le CNI (Centre National des Européens et Paysans) a déposé aujourd’hui cinq listes pour les élections européennes.

« Nous voulons proposer à tous les Français qui ne savent pas pourquoi, ni pour qui, voter, un autre choix que la sempiternelle et vaine alternative entre les euro-béats et les euro-sceptiques », déclare Annick du Roscoät, présidente du CNI et tête de liste en Ile-de-France.

« Nous sommes profondément européens, mais comme de très nombreux Français, nous nous demandons à quoi sert l’Europe aujourd’hui, si ce n’est à nous créer des contraintes supplémentaires.

Nous voulons tout simplement une Europe utile », souligne t-elle. « Une Europe qui ait le courage et la volonté de dire non à l’immigration clandestine, de refuser le dogme stupide du libre-échange absolu, de défendre son économie et ses emplois et de réaffirmer le caractère universel de ses valeurs et de sa civilisation ».

Pour Annick du Roscoät, « l’Europe ne respecte plus les nations qui la composent. Elle est devenue une entité indéfinie et flottante. Elle enfonce de nombreuses professions dans la crise alors qu’elle aurait les moyens de nous aider à en sortir, si elle se concentrait sur l’essentiel – des politiques communes librement choisies par les Etats – au lieu d’intervenir sur tout et n’importe quoi et de nous imposer une idéologie de l’uniformisation et de la déréglementation complètement dépassée, qui menace des secteurs entiers de notre économie. »

« Certains partis refusent l’Europe », ajoute t-elle, « les autres sont prêts à noyer la France dans le magma des 27. Nous offrons un autre choix. Ce choix, c’est celui d’une France forte dans une Europe utile. C’est une question de bon sens. C’est ce qui fait le plus défaut à l’Europe et à nos dirigeants. ».

Le CNI réaffirme ainsi son positionnement de « droite rebelle » :
• en promouvant une Europe à plusieurs vitesses au sein de laquelle des mécanismes de régulation éviteraient les délocalisations et la concurrence déloyale entre Etats ;
• en refusant les compromis et prônant une politique du courage et de la vérité, loin du politiquement correct qui désespère et éloigne des urnes de nombreux électeurs.
C’est ainsi que le CNI se démarque tant de l’UMP que des souverainistes anti-européens.