Frontières : rétablissement national ou renforcement européen ?

La vague d’attentats qui a secoué la France depuis 2 ans et l’Europe a placé au centre des débats la question du contrôle des frontières, préoccupation historique du CNIP.

La question est indiscutablement liée à :

Le principe fondamental de la construction européenne est la libre circulation des biens et des personnes.
Toutefois le droit à la sécurité des biens et des personnes doit primer sur toutes les autres préoccupations aussi légitimes soient-elles.

L’actuel contrôle aux frontières dit de «SCHENGEN » à la sortie ou a l’entrée de notre territoire national autorise les contrôles mobiles et aléatoires n’excédant pas une durée de 6 heures sur une bande de 20 Km en lieu et place du contrôle fixe et continu au niveau des postes douanier.

L’efficacité de ces contrôles n’est plus à démontrer.

Par contre l’absence de volonté politique de ce quinquennat peut sans aucune démagogie être critiquée. Qui empêchait le Président de la République française de proposer un moratoire sur Schengen et forcer l’Europe à se réformer; profitons de notre poids politique pour le faire, il en est encore temps !

On ne souffre parfois de « trop d’Europe » mais en matière de sécurité et de contrôles de flux migratoires de pas assez d’Europe.

Il faut accorder plus de moyens matériels et humains et accompagner ce virage par une restructuration des administrations de contrôles (PAF/DOUANES).

Le contrôle aux frontières extérieures de l’espace SCHENGEN est quant à lui un réel problème.
La récente poussée migratoire de masse aux portes de l’Europe a démontré l’inadaptation des contrôles aux frontières extérieures et la nécessité d’une modification des mécanismes existants ainsi que la nécessaire solidarité avec les Etats Européen immédiatement confronté aux flux migratoires.