Le NON du CNI à la réforme des institutions

Le Porte-Parole et Député-Maire du CNI, Gilles Bourdouleix, tout comme le député CNI, Christian Vanneste, votera contre le projet de loi constitutionnel relatif à la Modernisation des Institutions.

« J’étais favorable à une vraie réforme des institutions. Mais ce texte constitue davantage une réformette qu’un rééquilibrage institutionnel. Le quinquennat a déséquilibré nos institutions et a induit inévitablement un régime semi-présidentiel. Pourquoi ne pas en prendre acte ?

« Quant à la possibilité pour le Président de la République de s’exprimer devant le Congrès, nous sommes, au CNI, opposés car le Président de la République conserve son droit de dissolution. La revalorisation des pouvoirs du Parlement peut très bien être assurée par une lecture différente de la Constitution de 1958 » déclare le Porte-parole et député-maire de Cholet CNI.

« Il n’y a pas eu d’avancées significatives et l’on multiplie des bricolages sur le texte fondamental. On est en train de détruire la Constitution en ajoutant de petits « bidules » insignifiants… avec, par exemple le fameux article 33, modifiant l’article 88-5. Au CNI, nous pensons qu’il est indispensable de maintenir l’article 88-5 et de rendre obligatoire le recours au référendum pour toute nouvelle adhésion à l’ UE. Il faudrait enfin avoir le courage de parler avec la Turquie et de lui dire non. La Turquie n’ est pas dans l’ Europe. Le peuple a été consulté en 2005. Il est inutile d’y revenir. » ajoute-il.

« La réforme de la constitution méritait un vrai débat et un toilettage de fond et non des modifications plus ou moins opportunes.

Pour toutes ces raisons, je ne voterai pas la réforme constitutionnelle » conclut-il.