Nous vivons un véritable coup d’Etat institutionnel et constitutionnel organisé par les médias»

« Les médias français s’émeuvent du manque de transparence et du non-respect de la démocratie durant la campagne électorale au Sénégal.

Pourtant, en France, nous vivons un véritable coup d’Etat institutionnel et constitutionnel organisé par les médias. En effet, les médias pèsent de plus en plus sur la politique, en ne donnant pas la possibilité de s’exprimer à tous les candidats à l’élection présidentielle en recherche de parrainages, et ce même s’ils représentent un parti avec des élus au Parlement et dans les collectivités territoriales.

Ce n’est plus le peuple qui choisit ses candidats, ce sont les médias qui les choisissent et les promeuvent. Il existe un réel déni de démocratie. Nous ne sommes plus en démocratie, mais en médiacratie !

Qui plus est, personne ne peut aujourd’hui se prévaloir d’un nombre exact de parrainages puisque le dossier officiel de parrainage n’a été envoyé que cette semaine aux potentiels parrains. Dans les faits, les candidats ne peuvent évoquer que des promesses de parrainages, encore faut-il qu’ils aient la possibilité de s’exprimer. »