Le Gouvernement veut tuer le cyclisme en France

Gilles Bourdouleix, Député-Maire de Cholet et Président du CNIP dénonce l’augmentation exponentielle du tarif de mise à disposition des forces de l’ordre.

« Si les clubs de football peuvent supporter le coût réel des moyens publics mobilisés pour assurer la sécurité lors des matchs, le cyclisme ne saurait faire les frais du développement de l’insécurité dans les stades. » indique Gilles Bourdouleix, Député-Maire de Cholet et Président du CNIP

« L’accès du public aux courses cyclistes, amateurs et professionnels, est gratuit. Le budget des courses cyclistes est ainsi en très grande partie financé par les subventions et sponsors. En outre, il convient d’indiquer que l’aide technique et logistique des collectivités est indispensable et représente un coût non négligeable. Enfin, il faut saluer l’engagement des centaines de bénévoles qui oeuvrent pour l’organisation et le bon déroulement des courses », explique-t-il.

« Le Gouvernement veut tuer le cyclisme en France. Avec l’augmentation prévue dans l’arrêté du 28 octobre 2010, c’est l’avenir de toutes les épreuves de cyclisme, les classiques, les critériums, les courses par étapes qui est menacé. » s’insurge Gilles Bourdouleix, Député-Maire de Cholet et Président du CNIP.

Gilles Bourdouleix demande au Ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, d’aménager cet arrêté afin que le montant des remboursements des forces de l’ordre dus par les organisateurs d’épreuves sportives populaires et accessibles à tous soit adapté en fonction de leurs moyens financiers et si l’Etat, au non du principe de la rationalisation budgétaire, prévoit de se faire rembourser les prestations de ses services de sécurité lorsqu’ils encadrent par exemple des manifestations syndicales, des cortèges étudiants, des « raves party » ?