L’abstention ou les conséquences d’une campagne inaudible

Heureusement pour la droite, les élections européennes sont des élections à un seul tour. Car avec ses 28% et compte tenu de l’abstention, c’est en réalité 12 % de l’électorat qui a voté pour le parti majoritaire, ce qui ne manque pas de nous inquiéter.

A force d’étouffer les petites formations mais également de se détourner d’une partie de ses valeurs, l’on finit par « dégoûter » son électorat naturel qui se réfugie dans l’abstention. Responsabilité également des médias qui ont contribué à cette abstention en ne faisant la part belle qu’aux grands partis : pas d’écho, pas une ligne, pas une invitation mais seulement un clip officiel de 3min32…

Nous n’avons pas eu dans ces conditions la possibilité de démontrer, pour l’instant, qu’il existe une autre alternative à droite.

Nous allons nous y attacher car « il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer ».

Le CNI est d’ores et déjà tourné vers les régionales.