Richard Ferrand et la « moralisation de la vie politique » : l’arroseur arrosé ?

 

Le futur débat parlementaire sur la moralisation de la vie publique ne contribue pas spécialement à me donner le moral.

La transparence à tout prix peut avoir un coût exorbitant et l’on ne conduit pas les affaires de l’État sous l’emprise de la moraline.

Les temps sont schizophrènes. La société française voudrait être gouvernée par des saints laïques, alors qu’elle est avant tout gouvernée par la religion de l’argent et du plaisir à tout prix.

Les députés d’aujourd’hui sont ses enfants gâtés autant que détestés.

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Un putsch sans soldats

L’élection présidentielle, qui a amené M. Macron à la présidence, est le fruit vénéneux d’un déni de démocratie. Il s’agit d’une spoliation, résultat d’un rejet masqué de l’idéal démocratique. La manipulation vient de loin. Elle est probablement la forme la plus élaborée du coup d’État car elle ne refuse pas le principe des élections sur lequel repose l’expression de la volonté populaire, mais, sciemment – j’allais écrire scientifiquement – elle pervertit, oriente, sculpte l’opinion publique. Elle repose sur l’énorme puissance d’un système qui a l’ambition de s’imposer au monde, à commencer par ce que nous appelons, aujourd’hui, improprement, l’Occident. Ses moyens sont, à l’évidence, considérables.

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