RSI : pour une amnistie des travailleurs indépendants

Le CNIP, par la voix de son Président, M Bruno North, se félicite du dépôt de l’amendement par la députée Nathalie Bassire, dans le cadre de la discussion sur le PLFSS 2018, qui vise à amnistier les travailleurs indépendants en contentieux avec le RSI.

 

Au de-là de la méthode déjà contestable, le RSI connait un certain nombre de dysfonctionnements extrêmement pénalisants pour les indépendants (un recouvrement dès les premières années d’exercice alors que les revenus étaient nuls ou faibles) et fut qualifié par la Cour des Comptes de « catastrophe industrielle ».

 

« Cet amendement est une reconnaissance de la prise en compte de la gravité du problème de la protection sociale des travailleurs indépendants dont le CNIP s’est toujours fait le défenseur. Le choix du Gouvernement de transférer la gestion du RSI au régime général de la sécurité sociale aura « des effets désastreux sur le plan économique, financier et budgétaire » et n’est aucunement la solution au problème de la protection sociale des indépendants », déclare le Président du CNIP, M Bruno North.

 

Bruno North souligne que « la seule solution juste, équitable, économiquement pérenne et conforme aux engagements européens de la France passe par le libre choix de la protection sociale, conforme aux valeurs de liberté et de responsabilité que le CNIP défend ».

 

Bruno North invite donc l’ensemble des parlementaires à soutenir cet amendement en le votant.

Le CNIP s’oppose à l’écriture inclusive

Le CNIP, par la voix de son Président, M Bruno North, dénonce l’attitude de la bien-pensance gaucho-bobo de vouloir révolutionner la langue française avec l’écriture inclusive

 

« Comme l’a très justement rappelé, le Ministre de l’Education Nationale, Jean-Michel Blanquer, ce principe abîme effectivement la langue française écrite en rendant la lecture et l’orthographe particulièrement complexes », déclare le Président du CNIP, M Bruno North.

 

« L’introduction de cette pratique dans les écoles de la République est irresponsable. Elle perturbe l’apprentissage de la lecture et vise à  idéologiser la langue pour faire passer un message politique », ajoute-il.

 

« L’école de la République doit rester neutre et ne saurait en aucun cas constituer le lieu d’expression de revendications militantes. Elle est le lieu de l’apprentissage et la transmission des savoirs fondamentaux », conclut-il.