Gilles Bourdouleix vote la motion de censure

Gilles Bourdouleix, Député-Maire de Cholet et Président du Centre National des Indépendants et Paysans, a voté la motion de censure déposée par l’opposition.

« La majorité est en ruine et offre aux Français un spectacle pitoyable. Le divorce est ainsi consommé au parti socialiste entre une branche sociale-démocrate et celle de son extrême gauche. Le Gouvernement sauve sa peau en misant sur l’absence de courage des frondeurs, qui ne seront pas allés au bout de leur logique », déclare Gilles Bourdouleix, Député-Maire de Cholet et Président du CNIP.

« Traditionnellement, l’article 49 alinéa 3 est employé pour limiter l’obstruction de l’opposition et non pas pour imposer une politique à sa majorité, qui plus est au sein du parti qui gouverne, en l’occurrence le PS », explique-t-il.

« Un boulevard s’ouvre à l’opposition, qu’elle ne doit pas manquer », conclut-il.

Conférence de presse du Président de la République : « une coquille vide » selon Gilles Bourdouleix

Gilles Bourdouleix, député-maire de Cholet et Président du CNIP, se dit perplexe par les déclarations de François Hollande lors de sa conférence de presse, notamment sur l’instauration d’un service civique ou encore l’instauration d’une agence pour le développement des territoires.

« Instaurer un service civique universel, qui ne sera pas obligatoire, c’est de l’improvisation ! Ce n’est pas un service civique – non obligatoire – qui va empêcher les jeunes de sombrer dans le djihadisme, mais seuls l’emploi et la croissance permettront peut-être de juguler le terrorisme islamiste. L’exécutif chercherait-il à fausser les futurs chiffres du chômage des jeunes ? », déclare Gilles Bourdouleix, député-maire de Cholet et Président du CNIP.

« Le Président de la République annonce par ailleurs la création d’une agence de développement des territoires qui existe déjà : la DATAR, qu’il a réformée en mars 2014 et aujourd’hui dénommée le Commissariat général à l’égalité des territoires », ajoute-t-il.

« Cette conférence de presse était une coquille vide, notamment en terme de propositions économiques. Il n’y a pas eu de réponses à la première des urgences, celle du chômage qui vient à nouveau d’augmenter pour atteindre un niveau record. Il est temps d’agir ; l’année 2015 ne peut être une année blanche pour notre économie », conclut-il.