PLFR 2014 : Gilles Bourdouleix s’oppose aux nouvelles attaques fiscales du Gouvernement

Gilles Bourdouleix, Député-Maire de Cholet et Président du Centre National des Indépendants et Paysans, a déposé un certain nombre d’amendements visant notamment l’abrogation de la taxe sur les résidences secondaires ou encore la majoration de la taxe foncière des terrains constructibles dans les zones tendues.

« Le projet de loi de finances rectificatives instaure une énième taxe qui est une nouvelle attaque fiscale contre les ménages. La taxe sur les résidences secondaires que le Gouvernement veut imposer aux Français est une nouvelle aberration économique. Elle va détruire la confiance des investisseurs, diminuer le pouvoir d’achat des ménages et fragiliser davantage notre économie touristique », indique Gilles Bourdouleix, député-maire de Cholet et Président du CNIP.

« Parallèlement, j’ai déposé un amendement visant à supprimer la majoration de la taxe foncière des terrains constructibles dans les zones tendues. L’application de cette majoration de 5 euros par mètre carré engendre des conséquences financières démesurées pour les propriétaires ruraux », poursuit-il.

« L’augmentation des prélèvements obligatoires semble malheureusement être devenue la seule variable d’ajustement du Gouvernement, alors qu’il faudrait baisser les dépenses publiques.

En 2015, les Français vont subir une avalanche d’impôts et de taxes avec notamment la majoration de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et celle de la taxe sur le foncier non bâti dans les grandes agglomérations.

En réalité, les impôts sur les ménages augmenteront donc bien de 3 milliards d’euros en 2015 et la promesse du Président Hollande ne sera pas tenue », conclut-il.

 

Gilles Bourdouleix s’est opposé à l’adoption du texte relatif à la délimitation des régions et modification du calendrier électoral

Gilles Bourdouleix, Député-Maire de Cholet et Président du Centre National des Indépendants et Paysans, s’est opposé à l’adoption du projet de loi relatif à la délimitation des régions et modification du calendrier électoral.

« Je ne pense pas que la République ait déjà connu une telle cacophonie et un tel flou. À tel point que l’on peut se demander, si le Gouvernement sait ce qu’il fait et s’il sait où il va ! Depuis deux ans et demi, le Gouvernement patauge », déclare Gilles Bourdouleix, député-Maire de Cholet et Président du CNIP.

« Le calendrier électoral des élections territoriales sera précisé in extremis. Ce sera la première fois dans l’histoire de la République que de tels atermoiements auront été de mise pour l’organisation de scrutins. Les électeurs et les candidats n’auront ainsi été fixés sur le calendrier que trois mois avant les élections départementales ! Ce n’est pas le signe d’une démocratie », indique-t-il.

« Notre pays a besoin d’une réforme territoriale ambitieuse. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, en 2010, nous avions créé le conseiller territorial, qui permettait d’une part de diviser par deux le nombre d’élus locaux et d’autre part d’affirmer les compétences entre l’échelon régional et l’échelon départemental. La carte régionale a été dessinée sur un coin de table à l’Élysée » poursuit-il.

« De la simplification du millefeuille administratif et de la suppression des départements, il n’en reste rien. Cette réforme est née dans la panique, après les dernières élections municipales », conclut-il.

 

Intervention de François Hollande : « Deux et demi pour ne rien faire et une heure et demie pour ne rien faire »

Gilles Bourdouleix, député-maire de Cholet et Président du CNIP, juge sévèrement l’intervention de François Hollande.

« Deux ans et demi pour ne rien faire – si ce n’est augmenter les impôts ou casser la croissance économique – et une heure et demie pour ne rien dire. Plus que jamais, le Chef de l’Etat a démontré hier son total aveuglement face à la réalité. Les Français sont découragés face à un François Hollande décourageant » déclare Gilles Bourdouleix, député-maire de Cholet et Président du CNIP.

« François Hollande a promis, comme son premier ministre en 2013, aucune création d’impôt supplémentaire d’ici la fin de son quinquennat sauf que cela ne signifie pas qu’il n’y aura pas de hausse des impôts déjà en place ou création de nouvelles taxes comme aujourd’hui avec la pérennisation de l’augmentation des droits de mutation ou encore la taxe sur les logements inoccupés » ajoute-t-il.

« Je remarque enfin que la conception de l’argent public par François Hollande est assez étonnante et reflète la pensée socialiste : « ça ne coûte rien, c’est l’Etat qui paye… » Non, ce sont les contribuables qui payent Monsieur le Président ! », conclut-il

Port de signes religieux à l’école : l’abrogation de la circulaire Chatel serait une faute grave

Gilles Bourdouleix, Député-Maire de Cholet et Président du CNIP, s’est insurgé contre les propos de Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de l’Education Nationale, qui estime que l’acceptation de mères voilées pour les sorties scolaires doit être « la règle »

« La laïcité n’est évidemment pas la négation de la religion. Elle est une double protection : protection de la liberté individuelle de pratiquer la religion de son choix ; protection de l’individu face aux atteintes éventuelles d’une religion à sa liberté. Envisager que l’on pourrait céder au nom d’une hypothétique tolérance, c’est perdre une bataille dans la guerre politique plus que religieuse que des extrémistes mènent contre les piliers de notre civilisation » déclare le Président du CNIP et député-Maire de Cholet, Gilles Bourdouleix.

« La ministre de l’Éducation Nationale a manifestement eu une oreille bienveillante aux propos d’une association de femmes voilées baptisée « Sorties scolaires avec nous ». C’est la raison pour laquelle, j’ai interpellé Najat Vallaud-Belkacem afin qu’elle me précise sa pensée sur la laïcité.
L’école doit rester un temple de la laïcité. Abroger la circulaire Chatel et autoriser le voile pour les accompagnateurs lors des sorties scolaires seraient une faute grave » conclut-il.