Réforme territoriale : « Le Gouvernement a fait preuve d’improvisation »

Le député-maire de Cholet et Président du CNIP, Gilles Bourdouleix, a annoncé qu’il n’avait pas voté la réforme territoriale, ce mercredi 23 juillet.

« La réforme territoriale méritait un vrai débat et non un tripatouillage institutionnel. Le redécoupage des régions a été fait de manière quasi-aléatoire, sans concertation avec les élus », déclare Gilles Bourdouleix, Député-Maire de Cholet et Président du CNIP.

« J’ai personnellement depuis plusieurs années défendu la nécessité d’engager un processus volontariste de réorganisation de ce que l’on appelle souvent le « millefeuille territorial », avec notamment une réflexion sur les départements », indique-t-il.

« Si les régions sont désormais fondamentales, organiser ainsi leur diminution me paraît à la fois arbitraire et artificiel. Il n’y avait pas lieu de légiférer sur de nouvelles délimitations des régions sans avoir examiné préalablement les compétences et les moyens dont doivent disposer les régions », explique-t-il.

« Par ailleurs, concernant les Conseils Généraux, aucun motif d’intérêt général ne justifie un second report des élections départementales à décembre 2015 », poursuit-il.

« Pour toutes ces raisons et pour beaucoup d’autres, j’ai voté contre ces mesures car ce projet de loi n’est pas un texte d’équilibre. Le Gouvernement a fait preuve d’improvisation et a manqué son rendez-vous avec la décentralisation », conclut Gilles Bourdouleix.

 

Les Français attendent de vraies réformes et non des tripatouillages électoraux

Le CNIP par la voix de son Président, Gilles Bourdouleix, député-maire de Cholet, se dit réfractaire à l’introduction de la proportionnelle aux élections législatives et réaffirme son opposition au droit de vote des étrangers.

« On assiste à un véritable tripatouillage institutionnel : report des élections départementales et régionales, découpage de la carte régionale, modification de la carte électorale des cantons… Avec l’introduction d’une part de proportionnelle aux élections législatives, Francois Hollande ambitionne de renouer avec les bonnes vieilles méthodes socialistes pour tenter d’atténuer la future débâcle de la gauche aux prochaines élections », déclare Gilles Bourdouleix, député-maire de Cholet et président du CNIP.

Le CNIP est également opposé au droit de vote et d’éligibilité aux élections municipales aux étrangers non ressortissants de l’Union européenne résidant en France.

« Depuis 1789, il existe en France un lien indissociable entre citoyenneté et nationalité. Du lien entre nationalité et citoyenneté découle le lien entre nationalité et droit de vote. Un étranger qui voudrait s’exprimer lors d’un scrutin peut solliciter sa naturalisation et marquer ainsi son attachement à la France », poursuit-il.

« Le pouvoir socialiste n’en finit pas d’entrainer la France dans l’échec économique. Il est urgent de mettre en œuvre les vraies réformes que les Français attendent et non pas des mesures sociétales qui divisent les Français ou des tripatouillages électoraux. La promesse réitérée de la baisse du chômage ne suffit plus quand les Français constatent tous les jours les insuffisances des politiques menées », conclut-il.

 

PLFR : « Avec ce projet de loi de finances rectificative, les classes moyennes ne regagneront pas de pouvoir d’achat »

Le député-maire de Cholet et Président du CNIP, Gilles Bourdouleix, n’a pas voté le projet de loi de finances rectificative pour 2014.

« Avec la présentation du PLFR pour 2014, François Hollande et son Gouvernement ont pris acte de l’échec de leur politique économique. Le déficit de la France atteint aujourd’hui 3,8% alors que le candidat Hollande s’était engagé à le ramener à 3% et ce au prix d’une hausse sans précédent des prélèvements obligatoires », déclare le député-maire de Cholet et Président du CNIP, Gilles Bourdouleix.

« La baisse des impôts annoncée ne vise aucunement pas les classes moyennes, qui verront, elles, leur impôt sur le revenu s’accroitre de l’ordre 3,5 milliards d’euros. Le PLFR est une nouvelle attaque contre les classes moyennes, qui paieront toujours plus d’impôts. Avec ce PLFR, elles ne regagneront pas de pouvoir d’achat », ajoute-il.

« Il est impérieux de restaurer la compétitivité des entreprises et redonner du pouvoir d’achat aux ménages », conclut-il.